1er mouvement – la constitution d’une assemblée nationale des femmes. · Le préambule s’ouvre sur une énumération ternaire : « Les mères, les filles, les sœurs ». · L’autrice désigne ainsi toutes les femmes par une périphrase qui insiste sur la solidarité de ces femmes. Elles sont présentées comme formant une seule et même famille, source de vie et de protection. · Cette périphrase …afficher plus de contenu…

Son diagnostic considère la misogynie comme maladie qui affecte tout le corps social. · Après ce sévère diagnostic, Olympe de Gouges expose la solution : faire une Constitution qui égalise la condition des sexes. Ainsi, les femmes « ont résolu d’exposer dans une déclaration solennelle, les droits naturels, inaliénables et sacrées de la femme ». · Cette énumération ternaire d’adjectifs « droits naturels, inaliénables et sacrées » est importante. Olympe de Gouges considère que la Constitution doit restaurer les droits établis par la nature, mais qui ont été bafoués par les hommes. · Le rythme …afficher plus de contenu…

Olympe de Gouges est une révolutionnaire intègre qui reprend les principes clés de la révolution : ce n’est plus le roi qui est sacré, mais la nation. · Les adjectifs « simples et incontestables » promeuvent la clarté de la constitution, dont ce préambule est l’image. · Mais la force de la constitution ne se limite pas à rendre possible la vie en communauté. En effet, elle vise « au maintien […] des bonnes mœurs et au bonheur de tous ». · Cette hyperbole témoigne de l’enthousiasme d’Olympe de Gouges : sa constitution ouvrirait à un bonheur