La Parure – Maupassant

Titre. Il fait référence à la toilette de Mme Loisel, mais aussi au collier. Cet objet, qui est au centre de l’histoire, a bouleversé la vie des personnages.
Nouvelle. C’est une nouvelle à chute et une nouvelle réaliste. Elle se passe au XIXème siècle que l’on peut reconnaître grâce au calorifère, aux valets et à l’inégalité des droits des hommes et des femmes : « elle se laissa marier ». Le cadre de la nouvelle est Paris. Le narrateur dominant est omniscient. L’histoire est écrite à l’imparfait, ça peut faire penser à l’univers d’un conte. Cela peut être une réécriture de Cendrillon car il y a de la misère et/ou La Belle au bois dormant car il y a une erreur du destin mais dans une optique critique : c’est donc une pastiche (œuvre qui imite le style d’un artiste) critique. Maupassant donne une morale à son récit, il dénonce la société du paraître, les injustices sociales et les préjugés. Il évoque le fait que mentir n’est pas une solution, et qu’il ne faut pas se fier aux apparences. Après la révélation, le narrateur n’intervient pas, il laisse place à l’interprétation.
Personnages. Mme Mathilde Loisel est une jeune femme d’origine modeste, charmante, mariée avec un commis (employé) du Ministère. Elle vit dans des conditions modestes mais rêve de richesse. Elle a une bretonne comme bonne. Elle souffre, elle est coincée entre son désir de bourgeoisie et la réalité de son quotidien. Elle a les atouts de la jeunesse et de la beauté mais elle n’est pas satisfaite. Elle rêve d’être reconnue pour ses biens ou son rang social. Elle à une amie de couvent, Mme Forestier, qui est riche, c’est son idéal. Mathilde est obsédée par son apparence et le regard des autres.
Particularité d’écriture. Chaque élément joue un rôle fondamental dans la progression du récit jusqu’au dénouement. C’est une écriture ciselée et polie pour décrire la pitoyable aventure des personnages.

Lire un passage. (L.140-L.160) Dans cette séquence du bal, il y a le champ