"Ouvrez des écoles vous fermerez des prisons"v.hugo
Au 19° siècle, plus particulièrement au début de la vie de V Hugo (1802-1885), le système éducatif est loin d'être identique à celui que nous connaissons. En effet, l'école est encore un privilège réservé à de rares élus. C'est donc logiquement que V Hugo s'interroge sur la nécessité de modifier l'éducation afin d'éviter les attrocités qu'il cotoie. Près de deux siècles plus tard, pas un journal télévisé ou papier ne s'ouvre sans un fait divers d'une violence accrue. Nous pouvons donc nous poser à notre tour cette question, et vérifieri si l'école peut être à elle seule un rampart contre la violence, ou si, au contraire, elle n'est qu'un composant d'une solution.
C'est au plus jeune âge, lorsque le cerveau se développe, que l'on apprend le plus, la preuve réside dans la multiplication des supports extra-scolaire pour tout petits (Dora l'exploratrice, dessin animé « interactif » avec l'enfant). On est donc tenté de faire apprendre de plus en plus de choses simultanément aux jeunes enfants.
Pourtant, ils sont déjà très solicités et confrontés aux premières règles de vie en société. Les consignes à respecter, tant dans la vie sociale que lors des exercices, leur permettent de progresser et de préparer leur insertion dans la société. L'école se veut donc être un lieu où les enfants rentrent le plus tôt possible (certaines écoles ouvrent leurs portes aux petits dès 2 ans) et où ils apprennent le plus. Les professeurs des écoles tendent même de plus en plus à suppléer voir remplacer le rôle parental. Aussi en arrive-t-on plus à de l'éducation qu'à de l'instruction.
En cela, l'école est plus que bénéfique pour éviter de remplir les prisons, en éduquant et orientant dans le droit chemin. Pourtant, il existe des cas où elle est impuissante ; l'échec scolaire.
Par ailleurs, lorsque l'enfant ne peut poursuivre ses études, il est en échec scolaire. Mais