agaille
Bertrand de POMYERS
5eB

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Alors nous descendons au rez-de-chaussée et mon frère explique la situation au maitre d’hôtel le plus proche :
« Nous sommes entrés dans notre chambre, tout- à- l’heure, et la chambre était dévastée ! -Nous allons voir ce que je peux faire pour vous, dis le valet. -Mon frère et moi, on voudrait téléphoner aux policiers, dis-je. -Il y a un téléphone deux étages plus bas », répond-t-il.
Nous descendons 1 étage, puis 2, et enfin une cabine téléphonique apparaît. Il faut payer avec des jetons et nous avons oublié notre argent dans la chambre. Je propose à Tim : « Reste ici et je monte chercher l’argent ! -Très bien », rétorque ce dernier.
Je gravis les deux escaliers, puis je prends l’ascenseur et enfin je me retrouve devant ma chambre. Une surprise m’y attend…

La porte est grande ouverte et j’entends des bruits de pas ! La première idée qui m’a passé par la tête, c’est celle de fuir. Mais je ne suis pas un lâche.
Je murmure : « Qui est là ? »
Personne ne m’a répondu. J’entrouvre la porte et j’entre brusquement. J’aperçois une silhouette maigre et une tête renfrognée qui s’échappe par la fenêtre. Qui cela peut-il bien être ? Je connais cette figure, cette carrure. Tout d’abord, je pense à Papa mais il n’a pas une figure pareille à celle que je viens de voir. Je crois que c’est le valet de chambre de tout- à- l’heure ! Mais un seul but compte pour le moment : chercher l’argent. Il est dans le tiroir de la table de nuit. Le portefeuille est vide !! Je redescends quatre à quatre les escaliers et trouve Tim inerte par terre ! Il murmure : « Le… Le va… va… let. »
Il s’est évanoui.

Quelques heures plus tard, mon frangin se réveille. Il a faim. Entre temps, je l’ai transporté dans son lit. La première chose qu’il dit a été : « Il m’a assommé. »
Je lui raconte mon “périple". A la fin, il demande : « Es-tu sûr que c’est lui ? -Oui, je t’assure, je l’ai reconnu, lui rétorqué-je. -A