Panorama marché travail
Avoir un emploi, que signifie cela précisément ? Nombre d’individus répondraient à cette question en affirmant disposer d’un poste stable, rémunéré et de longue durée, ce qui caractérise dans les grandes lignes le fameux CDI. En effet, ce dernier est considéré comme la « norme » en matière d’emploi, depuis notamment les premiers effets du chômage apparus dans les années 70.
C’est en effet suite à la lente imbrication pernicieuse de celui-ci dans la société Française que le fameux CDI a été surreprésenté comme gage de contrat stable. De manière conjointe, surtout au début des années 90 se sont développées une multitude de formes d’emploi précaires dont on distinguera deux principales par souci de simplification : le CDD et les missions d’Intérim (ce que l’on appellera les contrats instables).
Ces nouvelles formes d’emplois affectent toutes les catégories d’actifs présentes sur un marché du travail qui s’est progressivement transformé, flexibilisé, et concerne ainsi pour l’essentiel les jeunes de 15-29 ans comme les non-jeunes de 30-49 ans.
La question qui résulte de cet accroissement des formes particulières d’emplois est celle de l’impact de ce développement sur l’évolution des taux de chômage pour les différentes catégories d’âge. Existe-t-il une corrélation directe ou indirecte entre l’évolution des emplois instables dans l’emploi salarié et l’évolution du taux de chômage ?
Il serait particulièrement judicieux d’expliciter dans quelles mesures les deux catégories ont pu être sensibilisées par ces nouvelles formes d’emploi, et ce de 1993 à 2002 et déterminer si empiriquement, il y a eu répercussion sur les taux de chômage de chaque catégorie d’âge.
Quelques rappels sur les termes employés :
CDI
CDD et Intérim : emplois de courtes durées
Actifs récents : jeunes actifs présents sur le marché du travail de 1 à 4 ans après obtention du diplôme de fin