Papa,
Tu es un homme bon, avec de vrais valeurs, tu a travaillé toute ta vie et sans compter tes heures, même si parfois c’étais au détriment de ton bonheur, mais tu ne te plaignais jamais, si grand est ton cœur, tu es toujours prêt à aider ton prochain, tu a le cœur sur la main, et tu ne remet rien à demain. C’est grâce à toi que j’ai écris mon propre destin.
Tu me manque ! Je t’aime ! Mais je t’en veux, je t’en veux de m’avoir laissé, de m’avoir abandonnée ! Je sais que je peux compter sur toi, mais pas toujours… Je me souviens gamine, quand tu joué avec moi, comme pourrais jouer une fille et son papa. Cela me comblée de joie et ça à chaque fois. Mais tu es parti… j’ai voulu réussir ma vie, pour que tu sois fière de moi… mais je n’ai jamais entendu ce mot sortir de ta bouche. Mais tu es quelqu’un qui aime vraiment la vie, je ne t’entendais jamais te plaindre de la vie. Tu avais cette joie de vivre qui aujourd’hui a disparut pour laissé place à cette fatigue quotidienne et tout ces cheveux blonds. Je me sens inutile car je ne peux pas t’aider.
Parfois je me demande si tu pense à moi au moins une fois dans la journée. Je te demande juste de l’attention et de l’amour… je te demande de jouer ton rôle de papa. Tu es mon exemple de force et de courage, car face aux problèmes tu ne prends jamais le large. Mais les années passe et tu prends de l’âge.
Tu te souviens, quand tu me disais de profiter de la vie ? Parce qu’elle est courte ? Oui tu avais raison, mais je te retourne cette phrase papa ! Tous les soirs je pris, mais Dieu n’en fait rien !
Tu te souviens quand tu venais le soir dans ma chambre, qu’il pleuvait et qu’il y avait éclaires ? Tu te souviens de ce que tu me disais ? Moi je m’en souviens. Tu me disais, en me serrant dans tes bras : « Ne t’inquiète pas ma fille, ils sont loin. Tu sais quoi ? Quand tu vois la lumière de l’éclaire, compte jusqu’à ce que tu entendes le tonner. Ce nombre que tu obtiendras représente la distance entre l’éclaire et toi ! »