A) CORRECTION DES QUESTIONS : (QUINZE POINTS).

I) UN RECIT DE VIE : (CINQ POINTS ET DEMI).

1°) a) Les quatre termes qui, dans le premier paragraphe, montrent la présence de la narratrice dans le texte, sont : « Je » (ne lui parlais plus) ; « Je » (me plaignais) ; « Je » (n’y arrive pas). « Me » (raconter) ; « Me » (plaignais). « Mes » (études) ; « Ma » (mère). b) Les classes grammaticales auxquelles appartiennent ces termes sont respectivement celle des pronoms personnels de la première personne du féminin singulier et celle des déterminants adjectifs possessifs de cette même première personne du féminin singulier. (UN POINT ET DEMI).

2°) a) Le temps dominant de ce récit est l’imparfait, avec vingt-six occurrences, dont « Il n’osait plus » ou « Je ne lui parlais plus ». b) L’imparfait, dans ce récit de vie, marque l’aspect inaccompli (ou inachevé ou imperfectif), puisqu’il s’agit de faits passés itératifs (ou répétitifs), voire duratifs, car concernant toute la scolarité de la narratrice. Il revêt donc une valeur d’habitude dans le passé. c) Cet imparfait renvoie à l’adolescence de la narratrice, puisqu’il est question de ses « dix-sept ans », de « la fleur de l’âge » et de ses « études ». (UN POINT ET DEMI).

3°) a) A cette époque de sa vie, la narratrice recourait à un niveau de langue familier. b) En témoignent les trois mots placés entre guillemets dans le premier paragraphe : « bouquin » pour livre ; « dirlo » pour directeur ; et l’apocope « prof » pour professeur. (UN POINT).

4°) a) Ce texte appartient au genre littéraire de l’autobiographie. b) Le recours à la première personne du féminin singulier (ainsi qu’il a été indiqué dans la première question avec les emplois des pronoms personnels et des déterminants adjectifs possessifs) ; le fait que la narratrice soit une fille, comme l’indiquent les accords au féminin singulier « poussée », « forte » ou « malheureuse » et l’emploi du pronom personnel « elle » ; la confirmation par le