Parite
MARIE-JO ZIMMERMANN Rapporteure générale
Pourquoi la parité en politique reste-t-elle un enjeu pour la démocratie française ?
Rapport à Monsieur le Premier Ministre Mars 2003
Remerciements Je souhaite très sincèrement remercier toutes celles et tous ceux qui contribuent à faire de la loi sur la parité des candidatures, promulguée le 6 juin 2000, non pas seulement un droit, mais aussi une réalité de vie politique en France. Je tiens à rendre hommage au président Jacques Chirac qui a été à l’initiative de la création de l’Observatoire de la parité entre les femmes et les hommes, service dont j’ai l’honneur d’avoir été nommée rapporteure générale. En 1994, il dénonçait déjà ce qu’il appelait « l’exception française » en écrivant : « Autant, la société civile a changé, autant la société politique est restée figée, et machiste. Bien que les femmes représentent 54 % du corps électoral, nous sommes toujours la lanterne rouge des pays industrialisés avec seulement 5,7 % de femmes parlementaires !… Cela illustre tout à fait le mauvais vouloir des partis politiques et l’archaïsme de leurs structures». Je tiens aussi à rendre hommage au Premier Ministre, qui nous fait l’honneur d’être le président de l’Observatoire de la parité entre les femmes et les hommes. Lors de l’installation des nouveaux membres de l’Observatoire à Matignon le 28 janvier 2003, il a témoigné du grand intérêt qu’il porte à la place des femmes en politique et dans la société. Une mention toute particulière pour Nicolas Sarkozy, Ministre de l’Intérieur, de la sécurité intérieure et des libertés locales, et pour ses services, en particulier le bureau des élections et des études politiques car sans leur collaboration, ce rapport et les précédents n’existeraient pas. En effet, Monsieur Blanc, chef de service chargé de la sous-direction des affaires politiques et de la vie associative, et M. Claude Tieri, chef de la section