Partie 1 L Accumulation Du Capital Et La Question De La Surproduction
Chapitre 1 - Loi des débouchés selon les Classiques
I Le cercle vertueux du capital
Pour tous les classiques (fin du 18iè jusqu'au début du 20iè), sous réserve que le libéralisme prévaut, il existe un cercle vertueux d'accroissement des richesses: l'accumulation du capital engendre la croissance, qui augmente les revenus et donc le taux de profit, qui lui augmente l'accumulation du capital etc.
Selon les classiques l'épargne est entièrement et immédiatement transformer en capital. Cependant, elle ne l'est pas nécessairement direct, elle peut soit être investie directement par volonté de faire fructifier l'épargne, soit être déposé à la banque et indirectement être transformer en investissement vie l'allocation de crédit ou même le placement direct de la banque. A l'opposé, Keynes lui proposera que l'épargne est déterminé par la demande et non l'investissement.
Pour les classiques, la seul classe qui épargne sont les capitalistes, seuls en ayant les moyens ou l'intelligence. Les travailleur étant à salarie de subsistance ils ne peuvent rien investir ou consommer, tandis que les propriétaires foncier eux, consomment immédiatement et entièrement leurs revenus pour la consommation ostentatoire ou pour le travail improductif (qui devient alors une consommation).
Ce cercle vitreux a pour condition nécessaire cependant la concurrence pure et parfaite, c'est à dire le libéralisme prévalent.
Théoriquement, ce cercle serait infinis, cependant la plus part des classiques sont partisans d'un "état stationnaire" c'est à dire une limite a ce cercle, à cette croissance exponentielle. Cette crise systémique du système libéral se traduirait alors par un blocage du cercle, blocage qui résultera en une stagnation du stock de capital, en un "état stationnaire".
II La loi des débouchés
L'un des arguments avancé par les classiques pour soutenir que le capitalisme libéral est le système le plus efficace,