Pas de titre
Le poète s'identifie au tzigane dont la vie est , v1, une « course éffarée et sans but dans ma vie », il est sans attache et vagabonde au gré de ses envies,
monde évoqué
1)découverte de l'inconnu
Le poète nous plonge directement dans un monde particulier avec le titre, « tsigane », vie nomade, soif de découverte du monde.
Dès le premier vers, le ton de la course est donné avec « course effarée », ici le poète se rend partout, la vitesse montre qu'il n'a pas le temps de s'attacher aux lieux qu'il découvre, suivit de « sans but dans ma vie » : il est libre, il va où bon lui semble. L'énumération, vers 6 :les fins clochers, les lacs, frais miroirs, les champs blonds » nous donne un aperçu des découvertes qu'il a fait tout au long de ses périples. Mais il en veut encore avec vers 8 : « l'inconnu m'y convie », et est reprit par « brouillard » vers 9, qui montre l'invisible, donc l'inconnu. Il ne sait pas où il va, avec les termes génériques « devant moi » vers 9, « en route » vers 13, « nulle part » vers 14, mai il y va. Ces termes témoignent de sa liberté, il va vers l'avenir, il court vers la découverte.
La présence de la nature est constante avec son champ lexical vers 3 « âpres monts », ou bien vers 4 « des sommets » ou encore vers 5 « champs blonds » ainsi que vers 9 « bois noirs », ici le poète est en communion avec la nature. La nature représente aussi le niveau de difficulté de vie qu'il a du affronté avec vers 3 « d'âpres monts, d'insidieux vallons » et vers 5 « sur le haut des sommets que nul prudent n'envie