Bien souvent non considérée, la protection du patrimoine informationnel (ensemble des actifs immatériels : savoir-faire, brevets, informations sensibles dont stratégiques, …) est devenue une priorité.
Toute entreprise détient des informations à protéger. Informations qu’elle reçoit de tiers, qu’elle fabrique, qu’elle utilise et qu’elle diffuse. Partie de ces informations, prises de manière séparée et/ou regroupées, relève d’un caractère sensible dont certaines stratégiques. Ce, tant du point de vue de l’entreprise que de celui d’acteurs externes, concurrents, détracteurs, … A souligner que ces points de vues peuvent diverger entre l’entreprise et des acteurs extérieurs, une simple information ne présentant pas à priori de caractère clé peut le devenir pour un acteur externe.
Il s’agit dès lors pour l’entreprise de prendre conscience de la valeur de ce patrimoine et d’adopter une posture en conséquence lui permettant de le préserver en se prémunissant contre les risques et aléas liés/inhérents à celui-ci.
Ce type de démarche n’est non seulement pas réservé aux grands groupes et/ou institutions mais bien évidemment ne s’improvise pas et nécessite avant tout d’adopter une posture claire et volontariste favorisant le changement de culture. Car au final, si la méthode est relativement simple, son succès repose en grande partie sur la capacité des acteurs à accepter les nouvelles règles du jeu, à faire preuve de discernement dans l’identification et l’évaluation de la sensibilité de telle ou telle informations, d’être en capacité de mesurer les risques réels et à se discipliner dans le respect des règles et procédures. Nul doute que cela n’arrive qu’aux autres, jusqu’au jour où …
La mise en place d’un dispositif de protection efficient nécessite donc d’adopter une démarche pragmatique en adressant un certains nombres de question clés tout en ayant à l’esprit les spécifiés propres à chaque entreprise. Quatre étapes structurantes permettent d’appréhender l’enjeu de