Lecture Analytique.
Paul & Virginie – Bernardin de St-Pierre – Ier extrait.

En quoi cet incipit est-il réaliste ?
En quoi cet incipit met-il en place un cadre utopique ?
En quoi ce texte est-il un incipit ?

I. Un monde exotique idéal. a. Nature luxuriante.
L’évocation des fruits, des bananiers qui offrent des fruits substantiels l.57, feuilles larges, longues et lustrés l.58. Les personnages disposent d’une nourriture saine et abondante, ils ont une nature providentielle. b. Nature généreuse.
Nature généreuse mais les personnages doivent en exploiter les ressources. Les taches ménagères de Virginie elles aussi sont liées à la nature comme puiser de l’eau. c. Lieu protégé, isolé -> paradis.
Une atmosphère harmonieuse, naturelle. Lieu de vie protégé, l.30/33 ; ils croyaient que le monde finissait la où finissait leur ile. Leur isolement insulaire est marqué par les mots « bois », « montagne ». Certain éléments suggèrent cet isolement de façon symbolique, lieu utérin, maternelle ; « coquille de Léda ». II. La description d’une communauté exemplaire. a. Virginie/Paul
Les personnages sont toujours attentionnés, elle lui témoigne toujours sont affection ; l.20/21 complicité. Paul lui témoigne sa reconnaissance il lui offre des cadeaux. La ligne 26 résume la relation de Paul et Virginie. Leur amitié est très forte. Cette relation suggère une sorte de généralité chez les deux enfants. b. Les personnages -> communauté.
Vie commune ; partage des taches ménagères. Ils vivent au même rythme l.47-48. La famille représente le modèle même d’une famille qui vit en autarcie, qui vit en parfaite cohésion. c. L’éducation.
L’éducation des enfants est identique, encouragement à un travail quotidien, entraide. La ligne 33-35 indique qu’ils n’étaient pas scolarisés, la religion occupe leur vie, elle est fervente, les châtiments n’existent pas. * Conséquences : l.60-61, répercutions sur leur physique l.59-60, d’autres