Paysage, Baudelaire
1) Le poète observateur depuis sa fenêtre
Baudelaire parle de ses rêveries à la fenêtre pour créer ses poèmes.- Le poète à sa fenêtre : thème romantique.- Omniprésence du ciel -> champ lexical. Astrologue, clochers (2), mâts, ciel / cieux (religieux).Strophe 1 : vers 2 : nuitVers 3 : Matin : le jour.Strophe 2 : ciel voilé (brume, fumée, fleuves de charbon, nuit / pénombre) Vastitude, liberté, associés à la ville.2) La ville industrielle
a) "Les clochers" : aspect traditionnel de la ville de Paris.b) - Les usines : -> L'atelier-> "les tuyaux"-> "Les fleuves de charbon"C'est une ville familière, qui ressemble à d'autres villes.C'est aussi une ville qui travaille (ville industrielle) Détails prosaïques ("tuyaux") Vers 6 : Métonymie : "L'atelier qui chante et qui bavarde" : personnification.Vers 7 : "Les tuyaux, les clochers, ces mâts de la cité" -> métaphore.Paris est caractérisé par la vie, les bruits quotidiens.II) Le paysage urbain transfiguré :
1) Mouvement amorcé dans la 1ère strophe, nettement dans la 2ème
Idéalisation du paysage a) Tuyaux, clochers assimilés à des "mats"Implicitement, la ville est assimilée à un avenir ( -> évasion, découverte, aventure).b) Les bruits familiers sont évoqués de manière idéalisée : clochers -> cloches ; "L'atelier qui chante" -> les ouvriers qui chantent au travail-> Bruits (qui rythment la journée) valorisés -> sonnerie des cloches distinguées comme "hymnes solennels", idée de grandeur et de noblesse.Vers 4 : "Leurs hymnes solennels emportés par le vent"Lenteur du rythme, régulier. Les mots en eux mêmes sont longs (solennels, …) On peut noter une assonance en [â] ; de plus, il est à la rime.2) La création d'un univers magique :
Métamorphose (au cours des vers) Paris réel -> Paris imaginaire, féerique, onirique.Confusion des sensations (perception par les sens)- Entrecroisement des perceptions visuelles et auditives.- 2ème strophe : "brume", "fumée", "ombre"