Perso
Durant les deux décennies précédentes, l'environnement économique des pays à faible revenu, particulièrement l'Afrique centrale, fut marqué par une crise de la dette extérieure très élevée qui de nos jours, continue à demeurer un obstacle majeur pour ces pays afin d'atteindre les Objectifs du Développement pour le Millénaire. Aussi, cette crise de la dette extérieure élevée reste encore dans les débats des hommes politiques et de l'opinion publique à travers le monde comme étant l'un des principaux facteurs contribuant à restreindre ou limiter le développement économique de ces pays pauvres ; vu que la plupart d'entre eux (pays pauvres) ont contracté de grands emprunts excessivement élevés au cours des décennies passées, souvent avec des taux d'intérêts sous des conditions privilégiées. En effet, ces pays ont bénéficié des prêts très élevés combinés parfois avec de faveur qui en principe, pouvait permettre leur développement en accroissant les investissements pour accélérer une croissance durable. En revanche, il s'est fait constater au début des années 80 que les ratios d'endettement atteignaient des niveaux insoutenables à telle enseigne que le remboursement de la dette devenait pratiquement impossible. D'ailleurs, l'ensemble de la dette extérieure des pays pauvres estimés à 37,4% de leur Produit Intérieur Brut (PIB) cumulés fut multipliés par quatre durant ces seules 20 dernières années. Ainsi, bien que les remboursements de la valeur actualisée nette (VAN) sur les obligations ne soient virtuellement pas possibles comme dit ci haut, ceux-ci (remboursements) pourraient sévèrement contraindre si possible les performances économiques des pays endettés. Surtout que les ressources transférées au titre des services de la dette atteignent des proportions vraiment élevées par rapport aux capacités de financement et aux besoins de financement de ces pays, c'est à dire que ces services de la dette privent leurs populations aux