Personnage banal heros de roman
Lefevre
1ere ES 2
Plan détaillé de l'extrait de l’Étranger d'Albert Camu : de « j'ai pensé que je n'avais qu'un demi-tour à faire (…) je frappais à la forte du malheur »
L'extrait présenté ci-dessous est un passage de l’Étranger, un roman paru en 1942 et traduit plus de quarante fois ; il a également fait l'objet d'une adaptation cinématographique réalisé par Luchino Visconti en 1957. Le roman met en scène un personnage semblable à un héros qui endosse également le rôle du narrateur. Le héros présenté dans le roman parait introverti en raison de ses sentiments qui ne dévoilent pas. Le roman prend place dans une ville près d'Alger dans laquelle l'auteur, Albert Camu, y a passé son enfance. Il a toujours été très attaché à sa ville natale. Albert Camu est un écrivain, philosophe, romancier, dramaturge, ses œuvres développent un humanisme fondé sur la prise de conscience de l'absurdité. L'extrait que nous nous apprêtons à étudier fait parti d'une scène fatidique du roman car elle met en scène, le narrateur-héros, immergé au sein d'un environnent hostile, il parait inconscient et contrôlé par des forces qui ne lui appartiennent pas, contre sa propre volonté, il va commettre l'irréparable, le meurtre de l'Arabe. Mais en quoi le texte relève t-il du tragique ? Pour tenter de répondre à cette question, nous allons scinder notre réflexion en deux parties : au sein de la première, nous analyserons que le héros est un assassin soumit à la fatalité dans un cadre naturel dominé par le soleil puis dans une deuxième grande partie, nous verrons en quoi le héros présenté est tragique.
Plan détaillé :
I Un assassin soumit à la fatalité dans un cadre naturel dominé par le soleil
A) Un cadre perturbateur et hostile
Une omniprésence du soleil durant tout l'extrait :
Champs lexical du soleil/ Répétition du mot « soleil » /champs lexical de la lumière / Champs lexical de la chaleur :
Mais toute une plage vibrante de soleil se pressait