Peut-on se connaitre soi-même
Les fleurs du mal, Baudelaire, 1857
« En quoi peut-on dire que Baudelaire offre une image contrastée de la femme ? »
Les fleurs du mal est une œuvre composée de plusieurs recueils de poèmes, publiée en 1857 et écrite par Charles Baudelaire. Cette œuvre, qui constitue l’un des ouvrages majeurs de l’auteur, est cependant réécrite en 1860, ayant été jugée comme étant un « outrage à la morale publique ». En effet, ici Baudelaire associe le comportement humain aux pêchés et décrit la femme sous différentes apparences, notamment dans le recueil intitulé : Spleen et Idéal. C’est d’ailleurs le recueil auquel nous allons nous intéresser, et dans lequel nous essaierons de comprendre en quoi peut-on dire que Baudelaire offre une image contrastée de la femme ?
Tout d’abord, Baudelaire nous offre une image de la femme très belle et parfaite. On la retrouve notamment dans le poème « Parfum exotique », où le poète s’évade de la réalité et fait le portrait d’une femme idéale, ou encore dans « La chevelure ». Par la suite, le poète nous décrit la femme d’un ton plutôt affectueux et plein d’amour dans « l’invitation au voyage ». On remarque aussi une image à la fois sensuelle et gracieuse de la femme dans « À celle qui est trop gaie » et « Le serpent » où il la compare à un serpent qui ondule et l’envoûte. De plus, il l’a compare également à un chat qui symbolise le désir. Il y a aussi une recherche de l’idéal que l’on trouve d’ailleurs dans le poème lui-même intitulé « L’idéal », où l’auteur semble critiquer les femmes de son temps, qui ne lui correspondent pas, c’est pourquoi il est en quête de l’idéal. Au fur et à mesure, l’image de la femme se dégrade peu à peu, par exemple dans le poème « La géante », et elle devient aussi un personnage trop exigeant dans « Sed non satiata » où l'auteur semble expliquer qu'il ne peut répondre à toutes les envies de sa femme. Celle-ci devient même cruelle : par exemple dans « Le vampire », Baudelaire nous décrit une femme