Phèdre de jean racine
Son arrivée dans la réécriture de Racine introduit une image amoureuse et galante d’Hippolyte mais aussi une fragilité amoureuse en plus d’un aspect jaloux de Phèdre. Racine justifie cette création en soutenant qu’ainsi il est montré que le personnage d’Hippolyte n’est pas uniquement bon. De là émerge la tragédie (personnages caractérisés par une part de « bon » et une part de « mauvais »). Le personnage d’Aricie accélère l’intrigue à la fin de la pièce car Phèdre découvrant la liaison entre Hippolyte et Aricie, décide de ne plus protéger Hippolyte ce qui entraîne la mort de Phèdre et celle d’Hippolyte. Dans cette pièce, le nœud se forme au moment auquel Phèdre avoue son amour à Hippolyte et lorsque Thésée bannit …afficher plus de contenu…
La scène 2 de l’acte II est en effet attendue par le lecteur/ spectateur depuis la première scène de l’acte I. Dans la scène d’aveu de Phèdre à Oenone, Phèdre met très longtemps à avouer son amour pour Hippolyte et utilise de nombreux procédés donnant envie au lecteur/ spectateur de rester et de s’attacher aux personnages. A l’époque de Racine, beaucoup de spectateurs sont des aristocrates dont beaucoup connaissent la version de cette pièce d’Euripide et de Sénèque et connaissent donc le déroulement de Phèdre. L’arrivée du personnage d’Aricie dans l’intrigue va encore plus intéresser les spectateurs. Dans la pièce de Racine, la faute est double car Oenone explique à Thésée que son fils aurait courtisé Phèdre (déjà présent dans les versions de Sénèque et d’Euripide) mais Racine ajoute l’amour d’Hippolyte envers Aricie qui amplifie la colère de Thésée envers son fils. Aricie est une battante ce qui accentue son envie de plaire à Hippolyte