Philo la liberté
Intro : deux types de problèmes.
1) la conciliation du principe du déterminisme, fondement de la connaissance scientifique, et de l'expérience de la conscience par laquelle la liberté est révélée.
2) la conciliation de la spontanéité propre à un acte libre avec un principe d'ordre qui l'oriente et le préserve de l'absurde. Cf Gide : Un crime immotivé. Ni détermine par des causes, ni motive par des buts.
Le déterminisme
Trois orientations possibles
1) Réduire l'expérience de la liberté à une illusion : Spinoza texte 1p510 lettre à Schuller
Nietzsche texte 3p513
La liberté apparaît comme le développement d'une nature (le conatus de Spinoza c'est à dire persévérer dans son être) ou l'expansion d'une volonté de puissance créatrice de Nietzsche.
2) Affaiblir le déterminisme et placer dans la matière à la fois la spontanéité de le liberté et la nécessité de la loi de la nature. Le clinamen et la pesanteur de l'atome de Lucrèce.
L'indéterminisme moderne la liberté s'insérant dans le déterminisme et le tournant à son profit de Bergson.
Pour Nietzsche, Kant, Freud, Spinoza, la liberté n'existe pas.
3) Distinguer deux plans sans rendre véritablement compte de leur accord. Descartes l'âme et le corps Cf les passions, cours intro.
Il n'y a en l'homme jamais que des conflits de désirs, deux forces opposées, la plus forte l'emporte.
Pour Spinoza, la volonté est la résultante de nos désirs
Freud : nos décisions sont des compromis entre nos désirs.
La liberté n'est point dans le libre décret, mais dans une libre nécessité.
2 cas : Seul Dieu est libre car ce qu'il est résulte de sa nature. Il est cause de soi, c'est à dire qu'il n'est soumis à aucune impulsion, détermination extérieures à lui-même.
En effet, rien ne peut exister en dehors de Dieu puisqu'il est tout.
Puisque Dieu est tout, de quoi voudrions nous qu'il dépende?
Au sens strict du therme, il n'y a que Dieu qui soit infiniment libre.
Les êtres créés dont