PREMIERE SECTION : La Morale

I – L’éthique eudémoniste :

a) « Ethique à Eudème », Aristote

-Réfléchir sur le fait qu’on a de vivre ou ne pas vivre. Opinion des uns et des autres. Celles le plus souvent avancées ne sont pas des opinions suffisantes. Au début, impasse : Pourquoi les raisons que nous avons de vivre nous échappent ? La première thèse positive est celle d’Anaxagore.

-D’abord, Aristote nous parle de la vie des plantes et des animaux. Puis de la notre, une vie contemplative, de l’esprit  toutes les vies ne se valent pas : la vie végétative est une forme inférieure, vie sans conscience, sans mouvement. Alors que la vie proprement humaine amène la réflexion, le déplacement, etc. L’animal a un milieu (le besoin permet de s’y orienter), l’homme, un monde (la vie contemplative n’est pas à la base des besoins). La hiérarchie qu’il fait de toutes les vies possibles est croissante.

-La question du premier paragraphe est la plus importante. On a coutume à distinguer l’éthique et la morale. Alors que l’étymologie est distincte : le comportement.
Ethique : Quel genre de vie est le meilleur ? Comment bien vivre ? Quel est le préférable ? Le désirable absolu ?  Le bonheur
Morale : Que dois-je faire ou ne pas faire ?  Le devoir

-L’éthique ne peut pas s’opposer au désir. Quelle orientation donner à ses désirs ?
Calliclès : imposer la satisfaction de ses désirs. Le plus fort. Donc il veut être un tyran, l’homme heureux, car il pourra réaliser tous ses désirs en dominant tous les hommes.
Socrate : lui réplique que s’il parvient au pouvoir, il va être triste. Car il n’y a pas plus triste qu’un homme qui pourrait parvenir à combler tous ses désirs. Car un homme qui n’est pas capable de se gouverner, s’il doit gouverner les hommes, sera le plus malheureux de tous.

-Il y plus de raisons de ne pas vivre que de vivre :
Les maladies, souffrances extrêmes et calamités ainsi que la perspective de retourner en enfance. L’enfance est un