Mardi 01 Février 2011

Devoir de Philosophie.

Note | Observation(s) | | |

Page 186, Sujet de Réflexion.

La notion de justice possède une signification morale et juridique. Elle nous permet de déterminer et de juger notre action envers nos proches et l’ensemble de nos semblables. Etre juste, c’est apprécier ce qui est dû à chacun et agir en conséquence. Nous qualifions ainsi d’injuste une action qui n’est pas conforme à ce qu’elle doit être. En ce sens, seule l’action d’un être libre, celle de l’homme, peut être qualifiée de juste ou d’injuste : une catastrophe naturelle est malheureuse mais non injuste. Par contre, la manière de réagir pour prévenir le phénomène ou sauver les victimes peut être qualifiée de juste ou d’injuste. Alors que l’idée de justice ne renvoie pas nécessairement au domaine juridique, la loi désigne l’ensemble des règles publiques qui organisent la vie sociale dans un Etat. Inscrite dans différents codes, la loi précise nos droits et nos devoirs en de multiples domaines : droit de la famille, du commerce, du travail, de l’environnement… le champ de la loi ne cesse de s’éteindre. Dans un Etat de droit, il n’y a aucune autre obligation que celle qui est stipulée par la loi, protégeant ainsi l’individu cintre l’arbitraire et le règne de la force. De même, toute transgression de la loi est punie par un juge, évitant ainsi le cycle infini de la vengeance. Alors, la loi est-elle suffisante pour instaurer la justice ? D’une part, la semble au premier abord le moyen par excellence d’instaurer la justice, d’autre part, la loi a-t-elle un seulement un pouvoir sur la justice ?

A quoi pourrait ressembler une vie humaine sans loi qui s’impose à tous ? Les philosophes ont répondu à cette question en imaginant une situation dans laquelle les hommes auraient vécu avant l’institution d’un Etat, source du droit positif : c’est l’hypothèse de l’état de nature. Hobbes décrit un état dans lequel les hommes sont