Philooo
Mais il est bien des choses qui sont moi plus que d’autres, j’ai un caractère, une manière de penser, j’ai ce qu’on appelle des qualités et des défauts ainsi que des compétences. Mais voila, comme mon visage, mon caractère change, et il se peut qu’il change profondement, tellement profondement que celui qui m’a aimé ne m’aimera peut-être plus un jour.
Ressortons un instant du texte, je vois qu’on ne m’attend pas, qu’on m’aime pour des choses qui peuvent changer, mais qu’est-ce que cela m’apprend sur le moi ? Je sèche… continuons, peut-être la réponse viendra d’elle-même.
Où est donc ce moi ? je change, mais pourtant je reste toujours moi-même, enfin il me semble. Je dois être comme cette pâte à modeler, à laquelle on peut donner multiples formes, si bien qu’on ne sait plus si elle est boule, cube, bonhomme ou empreinte de doigts. On aime la pâte à modeler parce qu’elle change, mais quand ayant séchée elle est devenue dure, l’enfant la jette sans vergogne, parce que cette pâte ne peut plus être modelé.
On n’aime pas quelqu’un parce que c’est lui, mais parce qu’il est comme ceci, ou comme cela. On ne sait peut-être pas toujours pourquoi on aime les gens, mais on sent que c’est pour quelque chose.
Alors voila, je peut changer et devenir quelqu’un d’autre au point qu’on ne m’aime plus.
Mais pourquoi on ne m’aimerait pas pour moi, sans tenir compte de mes qualités, d’un amour comme celui du Dieu de Jésus ?
« Hé bien, Jean, attend, et les hommes qui sont si bons t’aimerons sans tenir compte ni de tes défauts, ni de tes qualités, seulement pour «toi»… »
Non, vraiment, il n’y a rien à attendre de ce côté. Ce ne sera jamais que pour la façon dont je suis qu’on m’aimera. Plus encore, je serai injuste demander qu’on m’aime pour moi. Est-ce que moi j’aime les autres toujours, indépendamment de leurs