Philosophe de scythe commentaire
« Le philosophe Scythe » fable du recueil Fables (livre XII) de La Fontaine, écrite en 1678-1679, relate la rencontre de deux personnages, un philosophe scythe et un sage grec aux visions différentes voire opposées sur l’idéal et le sens de la vie.
Le récit d’une rencontre entre deux personnages qui nous livrent une réflexion contraire sur la vie et le bonheur, nous est présenté et cet apologue est clôt par une morale explicite.
La Fontaine nous expose, à travers un récit allégorique, une rencontre dans un univers fantastique entre deux personnages qui s’opposent de par leur caractère et leur façon d’interpréter le bonheur et le sens de la vie.
Le sage grec personnifie des idées abstraites comme le veut l’allégorie. Il semble en effet incarner la sérénité et le calme ainsi que le montre « satisfait et tranquille » (v.6) et est même mis au même niveau que la royauté et les divinités supérieures : « homme égalant les Rois, homme approchant des Dieux » (v.5). Cette hyperbole de ce qu’il est réellement, soit un simple sage paisible et solitaire, a pour but de montrer que la simplicité du bonheur, qu’il symbolise également, est finalement la meilleure des choses et grandit tout homme qui la possède, en effet « son bonheur consistait aux beautés d’un jardin » (v.7).
Son discours apparaît en outre, clairement métaphorique et a une visée morale sur la société des hommes, ce qui renforce l’idée d’allégorie. A titre d’exemple «de ses arbres à fruit retranchait l’inutile » (v.9) établit une comparaison entre les branches inutiles de l’arbre, et tout le futile de l’humanité. Le fabuliste laisse donc sous-entendre par là qu’il est nécessaire d’éliminer tout le superflu sur Terre et d’en retrancher les « branches » inutiles. Enfin l’univers dans