Pietà
Introduction
Le XVI° siècle, ère d’épanouissement des arts, illustra l’apogée de la Haute Renaissance en Italie. C’est un siècle plus tôt que ce nouvel âge d’or commença, selon les penseurs de l’époque. La «première renaissance» en France fut plus tardive. C’est à partir des guerres contre l’Italie qui débutèrent en l’an 1515 qu’elle s’importa dans la culture française. Elle s’initia dans la sculpture funéraire et décorative. L’un des plus grands sculpteurs de la Renaissance, qui influença nombres d’artistes italiens et français provenait de Toscane.
Ce grand artiste se nommait Michelangelo Buonarroti(1475/1564). Il était architecte, peintre, mais avant tout sculpteur. Cet artiste inclassable eu la particularité de présenter dans ses oeuvres une trame classique et maniériste. Le classicisme de la Renaissance se voulait en rupture avec le gothique. Ce mouvement artistique avait pour modèle absolu l’Antiquité grecque et romaine. C’était le retour de la monumentalité, de la quiétude, de l’ordre et de la sérénité. Puis, vint le maniérisme qui ne peut être considéré comme un aboutissement du classicisme de la Renaissance. Il mettait en exergue l’infidélité aux normes classiques, la fantaisie, l’instabilité, les formes tortueuses et serpentines. Classicisme et maniérisme appartenaient à la «même perfection suprême» au regard de Vasari, le célèbre biographe contemporain de la Renaissance. Nombre des artistes, dont ceux dont il a décrit leur vie et leurs oeuvres mais également des artistes français et européens, varièrent de style dans leur production artistique.
Parmi ceux-ci, Germain Pilon(1528/1590), artiste français qui eut pour influence l’art des Italiens de Fontainebleau, de la Renaissance et du maniérisme, tout ceci s’alliant avec la tradition française. Il fut l’un des plus grand sculpteur de la Renaissance française.
L’objet de notre étude est la confrontation entre la Pietà de Michel-Ange (Rome, Saint-Pierre du Vatican,