Pilosophie
Cependant, quand elle dénonce ces défaillances ou ces illusions sensorielles, la consciencecommune le fait en les opposant aux perceptions normales et correctes des sens : elle pose donc, que, dans leur fonctionnement habituel, normal, les sens nous font percevoir correctement les choses, telles qu’elle sont réellement, tandis que, dans le cas des défaillances, pathologiques ou non, ainsi que des illusions, ils nous trompent. Il existerait donc des perceptions vraies, qui fourniraient nos connaissances et des perceptions fausses.
Mais dès lors, que les mêmes sens sains, qui « normalement » sont supposés percevoir les choses telles qu’elles sont, peuvent percevoir dans certains cas des choses fausses, comment puis je être sur, lorsque je perçois, que je suis dans le 1er cas et non dans le 2d ? la suspicion est ainsi jetée sur la fiabilité des sens et cette suspicion peut devenir une défaillance complète, qui conduit à soutenir qu’ils ne fournissent pas nos connaissances. Qu’en est il en réalité ?
Dans l'attitude naturelle, nous nous accordons à penser que la perception, cela « tombe sous le sens ». Mais c'est oublier à quel point nous sommes actifs au sein de la perception, c’est oublier letravail souterrain de la projection de nos intentions, la manière dont l’esprit constitue la perception et y intervient de façon très active. Nous sommes si peu passifs dans la