Place de la femme
A Athènes au V ieme siècle avant JC, les femmes n'avait aucun droit, ni juridique, ni politique. Elle était en quelque sorte exclue de la cité, comme les esclaves ou encore les étrangers car la citoyenneté était définie par la possibilité de participer au pouvoir politique. Dans quelle mesures peut-on dire que la femme athénienne était un « fantôme » de la société durant l'antiquité ?
Pour répondre à cet question nous allons dans un premier temps voir quelles étaient les différents type de statut auxquelles pouvait appartenir les femmes à Athènes. Et dans un second temps nous étudierons la mise à l'écart des femmes dans la cité.
I)La femme : des femmes ?
Fille puis femme, l’athénienne était toute sa vie sous l’autorité d’un homme, d’abord son père puis ensuite son mari ou des fois sous celle de son fils si elle était veuve. Dès leurs venues au monde, la vie des athéniennes étaient toute tracées. Enfant, elles devaient aider aux taches ménagères pour apprendre à être une bonne maîtresse de maison . Ensuite à l'adolescence , leurs parents mais surtout leurs pères leurs trouvent un prétendant pour un mariage forcé afin d’assurer la descendance. Après ça, la femme vivra sous l’autorité de son mari, c'est le passage de l'autorité paternelle à l'autorité conjugale. Leurs libertés seront minces, elles vivront soumise et surveillée. Elle n'ont pas le droit de plaire à d'autres hommes que leurs maris respectifs, elles lui appartiennent. Leurs rôle de femme consiste à préparer le repas et s’occuper du linge. Elles sont les gérantes du foyer et doivent maintenir sa prospérité. La femme athénienne est une femme au foyer. C'était le seul pouvoir que la femme avait sur quelque chose et il n'était que superficielle. Elles endossent aussi le rôle de mère, c'est elles qui assurent l'éducation de sa progéniture. Mais il existe d'autres femmes qui elle ne se marient pas et son les « doublets » de l'épouse légitime, des amantes, on les appellent