Au commissariat on nous a séparés et je ne l'ai revu qu'au moment du procès. Quand nous nous sommes vus rentrer l'un en fasse de l'autre d'une part et d'autre de la salle, nous nous regardâmes d'un air triste car nous ne savions pas se qui allait nous arriver. Je devais rester debout alors que Francis –Homme Blanc– était assis à côté de son avocat. Avant de commencer, le juge m'a regardé et m'a sourit. J'ai lus dans son regard tout le mépris qu'il avait pour moi. Puis il à regardé Francis et c'est levé :
– J'appelle l’affaire numéro 4318, l'opposition face aux forces de l'ordre. M Francis Caroz, alors qu'un officier de police interpellait un malfaisant, c'est brusquement jeté sur lui avec violence et lui aurait donc selon le médecin cassé le pouce. L'avocat de Francis c'est alors levé et proclama :
– Nous ne sommes donc point ici pour un pouce cassé n'es ce pas ? Non mais plutôt pour juger un homme qui a voulu sauver la vie de cet homme debout là bas. En effet l'homme qui soit disant c'est cassé le pouce a tout de même tué M Badimoin de sang froid et sans aucunes raisons valables d’ôter la vie à un homme. Alors je vous le demande, est-ce là un crime que de vouloir sauver une personne ? Le crime ne serait il pas plutôt de laisser un homme se faire tuer ? Je vous le demande messieurs, mon client ici présent est-il un criminel ?
– Il ne m'a pas été rapporté que l'officier avait tué un homme sans aucunes raisons... Mais le juge n'eut pas le temps de finir sa phrase que déjà la moitié de la salle hua celui-ci. A cet instant l'avocat reprit
– Voyez par vous même, la justice rend un jugement inéquitable. Imaginez si M Francis Caroz s’était interposé afin d'éviter qu'un homme blanc ne se fasse tuer, serait-il ici ? Jugé ? Pour ne pas avoir fait de crime. Non je ne le crois pas. Alors s'il vous plaît,entendez raison, écoutez cette foule qui vous crie dessus, vous ne pouvez pas condamner cet homme il est innocent. Le juge eut un moment d'hésitation, puis tout d'un coup