Plan détaillé commentaire du chapitre 18 de candide
Candide, conte philosophique écrit par Voltaire en 1759, peut se lire comme un roman d’apprentissage voyageant et découvrant ainsi tous les maux de la terre. À travers le monde sur toute la surface du globe fréquentée à l’époque, et à travers: élevé dans le château de Thunder-ten-tronckh, il en a été chassé pour avoir embrassé Cunégonde. Il erre ensuite à travers l’Europe, puis l’Amérique, fuyant le fils du baron mais n’oubliant jamais Mme Cunégonde. IL arrive ainsi dans un lieu incroyablement merveilleux : l’Eldorado. ( le chapitre XVII en présente les agréments exotiques : pierres précieuses à profusion , musique agréable, parfums délicieux, cuisine exotique, pâtisserie savoureuse, convives d’une politesse extrêmes tout en étant de simples marchands ou voituriers…Après le repas, Candide suit son compagnon Cacambo chez un vieillard pour comprendre ce monde si étrange.
Problématique : En quoi ce chapitre est-il une utopie illustrant les idées de Voltaire ?
I – le caractère merveilleux de l’Eldorado
1) Luxe et profusion : Matériaux précieux à profusion : les « cailloux » du chemin sont ce que nous « nommons » « pierreries ». Le mot « nommer » révèle la relativité des valeurs et des choses selon les mondes : elles n’ont pas de valeur en soi, c’est nous qui leur donnons cette valeur, parfois cette supériorité (et implicitement qui pouvons changer l’ordre de ces valeurs), et matériaux inconnus « il était impossible d’en exprimer la matière » : ici, on quitte tout repère.
Les dimensions extraordinaires : « un portail de deux cent vingt pied de haut » et cent de large » qui créent un décor hors du commun. Plus loin il y aura les édifices « qui s’élèvent jusqu’aux nues ». La galerie des sciences mesure « deux mille pas »
2) Irréel : Le carrosse à six moutons, le trajet par les airs « les six montons volaient » : ainsi ces animaux ne sont pas ceux de notre monde naturel, nous sommes en plein «