Plan détaillé : le père goriot (pension/perso)
Le roman s'ouvre sur la description détaillée et statique de la pension Vauquer et il enchaîne par la description dynamique des personnages.
Nous avons Mme Vauquer au saut du lit. Pour Balzac, il s'agit de montrer le personnage et les lieux où il vit. Le décor a été modelé par le personnage et le décor agit sur ce personnage : c'est une interaction entre le décor et le personnage. Aussi, on va assister à la physiognomonie : le rapport entre physique et caractère.
II ) LE PERSONNAGE ET SON DECOR
L.9 : « sa personne dodue [.] sont en harmonie avec cette salle ».
Le personnage et le décor sont étroitement lié.
A ) Harmonie implicitement exprimée
1°) Utilisation de termes abstraits / concrets
Pour montrer le rapport entre le physique et le matériel, il utilise des mots concrets.
l.10 : « cette salle où suinte le malheur » (sens concret : 's'écoulait rapidement')
l.10 : « où s'est blotti la spéculation » (mélange de termes abstraits et concrets)
2°) Utilisation de termes Vauquer / La pension
Balzac donne l'ambiance du décor : vieux, laid, délabré (ridé), ambiance désagréable (renfrognement).
l.12 : « la gelée d'automne »
l.13 : « les yeux ridés »
l.14 : l'amer renfrognement de l'escompteur »
3°) Pour décrire Mme Vauquer, Balzac utilise des termes qui conviennent à un bâtiment
l.20 : « l'étoffe lézardée » : Vauquer est une ruine.
B ) Liens explicites entre le personnage et le décor
1°) Phrase des lignes 20 à 22
Son jupon résume le salon, la salle à manger, le jardinet, annonce la cuisine et fait pressentir les pensionnaires.
Balzac donne une valeur exemplaire : c'est elle qui explique tout le milieu, elle est au centre de la pension. A travers elle, on comprend le milieu où vont évoluer les personnages. C'est à travers elle que Balzac va lancer l'intrigue de son roman.
2°) Structures de phrases