D'une part, l'angoisse présente dans les 2 poèmes est représentée dans chacun d'eux par deux éléments distincts, soit l'hiver et le mort. En effet, les 2 poèmes ont beaucoup de références à l'hiver pour montrer l'angoisse qu'éprouve le personnage de leur poème. Le poème de Baudelaire est rempli de ces références hivernales : «Et, comme le soleil dans son enfer polaire, / Mon cœur ne sera plus qu'un bloc rouge et glacé. / J'écoute en frémissant chaque bûche qui tombe; » (v. 7-9) Dans le poème Maison fermée, l'angoisse est représentée à travers l'hiver: «Je songe à la désolation de l'hiver»(v.8-9) L'antithèse du premier vers de la citation du poème de Baudelaire amène à comprendre que le personnage du poème est très inconfortable avec le fait de la venue de l'hiver et que cela le fait angoisser comme le montre le dernier vers avec le mot «frémissant». Ce mot représente deux choses, soit le grelottement face au froid et le grelottement face à l'angoisse de l'approche de l'hiver. Dans l'autre poème, les mots «désolation de l'hiver» sont répétés à trois reprises dans le poème. Ces répétitions servent à faire bien comprendre le personnage du poème vit de l'angoisse face à l'isolement et la solitude qu'entraine l'hiver puisque la vie aura complètement disparue durant quelques mois. Ensuite, la mort est le second thème utilisé pour représenter l'angoisse. Le poème Chant d'automne est parsemé de mots y faisant référence tels que «ténèbres», «funèbres», «tombe» et «cercueil». Puis, Saint-Denys-Garneau représente la mort avec la maison : «Dans la maison morte /Car la maison meurt où rien n'est ouvert / Dans la maison close, cernée de forêts» (v.3-5) Baudelaire fait beaucoup de références à la mort avec le champ lexical de la mort puisque le personnage angoisse avec le fait de la venue de l'hiver. Cette saison représente en quelque sorte la mort de ce personnage et c'est pourquoi celle-ci est si présente. Dans le second poème, encore une fois, le personnage a peur et