Poetes de la littératures française
Humanisme (16éme):
Du Bellay (1522-1560) : Un des deux grands poète de la pléiade, poésie savante imitée des grecs et des latins, manifeste de la pléiade « défense et illustration de la langue française », maître du sonnet, précurseur du romantisme ? Mélancolie maladive, goût blessé de la perfection, recherche de l’idéal poétique, thèmes : amour, nature, exil, solitude, temps… Louise Labé (1524-1566) : Réputation plutôt scandaleuse (Calvin critiquera la liberté de ses mœurs), poésie de l’amour sensuel, amour meurtri aux plaisirs indécis Ronsard (1524-1585) : Le « prince des poètes » il est devenu le plus grand poète de son siècle, maîtrise ultime des vers « technicien des vers », Ronsard reste le poète des « Amours », maître du lyrisme, peur obsessionnelle de la fuite du temps
Baroque (1610-1660):
D’Aubigné (1552-1630) : « les tragiques » = œuvre d’un homme d’action, engagé dans les guerres de son temps, esthétique de la pléiade mais se d »marque par le choix de des inspirations, baroque par son art du mouvement et de la surprise, par son lyrisme biblique Théophile de Viau (1590-1626) : poète moderne et libre, libertin, sa vie est une suite de démêlés avec la justice, d’exils, épicurisme, poésie baroque à l’image de son bon vivant, rejette l’imitation des anciens et de la tradition galante Saint-Amant (1594-1661) : un esprit libre et baroque, liberté de l’art (ami de Théophile de Viau et contre Malherbe), poète le plus original de son temps qui suit sa nature et ses humeurs
Classicisme (1660-1680):
Malherbe (1555-1628) : la langue, dénaturée par Ronsard et les baroques, doit retrouver simplicité, clarté et correction, ces normes en matière d’expression définissent l’art classique, poésie très contrôlée, modèle d’équilibre et de mesure Voiture (1597-1648) : prototype de l’esprit précieux, mondain qui fréquente la société précieuse, jeu mondain et style outré
Romantisme (1820-1850) :
Lamartine (1790-1869) : génie