Poetique de baudelaire
oeuvre qui s’affirme au prix d’une double réfléxion critique:
sur les excès du romantisme d’un côté
sur les risques du formalisme absolu de l’autre côté
Au temps même où Gautier évolue vers un formalisme qui risque d’être sclérosant
Baudelaire comprend qu’il ne saurait y avoir :
ni de perfection sans émotion
ni de métier sans tempérament
Au temps même où Gautier évolue vers un formalisme qui risque d’être sclérosant
Baudelaire comprend qu’il ne saurait y avoir :
ni de perfection sans émotion
ni de métier sans tempérament
Cette modernité poétique nâit ainsi d’une double leçon => romantique et formaliste
caprices du coeur et tyrannie de la forme
émotion et langage
Baudelaire a imposé à la poésie de son siècle l’ambition d’une esthétique de la plénitude et de la totalité: celle de tous les créateurs modernes
Pour tous les poètes qui le suivent B. a été le précurseur ( des symbolistes jusqu’à Bréton, à Valery, etc.)
Attaqué parfois violemment par ses contemporains
( qui ne l’avaient pas compris), il a été defini ensuite comme le plus grand et le premier des poètes modernes
Sa place: à la charnière de deux époques
A la charnière de deux mondes: l’ancien et le moderne
Successeur de la mélancolie romantique (à la Byron, à la Chateaubriand)
Successeur aussi d’un certain nihilisme esthétique ( à la Flaubert, Gautier, Leconte de Lisle)
Baudelaire est persuadé que le monde est mauvais
Les raisons profondes de sa conviction
Au lieu d’accuser la société ou la Nature
Au lieu de se replier sur lui-même
B. se considère un homme parmi les autres:
malheureux (parce que déchu, corrompu)
avec la nostalgie du bonheur perdu
toujours aspirant:
• à la force
• à l’équilibre
• à l’harmonie
Les efforts vers l’harmonie (I)
Le voyage