Police scientifique tpe
La police scientifique est avant tout une police. A la campagne, c’est donc la Gendarmerie Nationale qui mène l’enquête. C’est le cas pour 95% des enquêtes criminelles. En revanche, si le crime a été commis dans une grande ville, c’est la Police Nationale qui se charge de l’affaire. Leurs laboratoires sont implantés à Lyon, Marseille, Paris, Lille et Toulouse. Dans les deux cas, c’est une police scientifique qui tente de résoudre l’affaire. Cette police scientifique fait appelle sur le terrain, à une équipe de techniciens, appelés les T.I.C (Techniciens d’Investigation Criminelle). Ce sont eux qui sont chargés de relever tous les indices possibles, de faire les mesures, et d’envoyer toutes les preuves au laboratoire. Toutes ces équipes, que ce soit celles des T.I.C, celles des laboratoires d’analyse, ou celles d’intervention, sont sous le contrôle du directeur d’enquête, nommé par le Procureur de la République. C’est ce dernier qui donne les accords de perquisitions et de prolongements de garde à vue, même si en France il n’y a pas de « mandat ». Le directeur d’enquête supervise toutes les équipes. C’est lui qui fait appel aux T.I.C, qui leur permet de relever les indices donnant la possibilité d’inculper un suspect, et qui vérifie le bon déroulement de l’enquête. Il a une semaine (ou deux dans certains cas) pour résoudre l’affaire. Au delà de ce délai, si le crime est non élucidé, c’est un juge d’instruction qui prend l’affaire en main. Le juge d’instruction a le devoir de prouver l’innocence ou la culpabilité d’un témoin. Il délègue ses pleins pouvoirs à des officiers de police ou aux gendarmes. Il peut également avoir recours à des experts privés ou aux laboratoire de la police technique et scientifique.
Une fois les indices prélevés, ils sont envoyés dans le centre de la police le plus proche, pour être analysés. Dans chacun des centres, il y a une salle d’autopsies, et un très gros laboratoire divisé en différentes sections : la section