Politiques démographiques
Dans la mesure où on constate une forte corrélation on ne peut pas ne pas se poser la question.
On va confronter les thèses qui pensent que seule une maîtrise démographique peut permettre le développement à celles qui pensent que, au contraire, le développement est un préalable à la maîtrise de la fécondité.
A – La croissance démographique semble entraver le développement dans le cas des pays du Sud
– Le mécanisme et les causes
La croissance démographique conduit à l’appauvrissement de ces pays. Si le nombre d’habitants augmente plus vite que la production, il y a automatiquement une baisse du revenu par tête.
Plus de gens, cela veut dire surpeuplement, morcellement des terres, utilisation de terres moins productives…productivité en baisse, culture extensive et non intensive.
Plus de jeunes, détournement des capitaux (baisse de la mortalité infantile) et par le haut (allongement de l’espérance de vie) grâce à un certain nombre de progrès sanitaires.
Cette baisse entraîne une accélération de la croissance démographique (car accroissement naturel = mortalité –natalité).
Ensuite, on observe une baisse de la fécondité qui s’explique par différents facteurs :
baisse de la mortalité infantile éducation des filles développement de la contraception
Résultat : l’accroissement naturel se stabilise à nouveau à un niveau faible (comme avant la transition mais caractérisé cette fois-ci par une faible mortalité et une faible natalité). La population se stabilise alors à un niveau qui n’évolue pas faiblement.
Actuellement tous les pays au monde ont entamé leur transition. C’est ce qui explique que pour des pays qui sont dans cette phase, on observe des croissances démographiques aussi fortes. En Afrique on a observé d’abord des progrès considérables dans l’espérance de vie (progrès sanitaires dont certains datent de la colonisation) et ce n’est que maintenant dans