Pouvoir et culture
Pouvoir et Culture
I. La notion de culture : l’envers de la nature et de la barbarie
II. La logique de la formation
Culture= transmission + intégration
1. Transmission
Paideia : Jaeger=> tout le problème de l’éducation grecque est de former un homme. Il faut qu’il incarne des valeurs. (critique donc de la vison nazie de l’humanité).
« Si l’individu passe, le type reste »
2. Intégration
Différentes logiques sociales, qui aboutissent sur différents goûts. Le fonctionnement est le même.
Snob : sine nobilitate : ce sont les « non nobles » qui n’avaient qu’une envie : appartenir à la culture aristocratique, devenir noble. Donc ils adoptent cette culture.
Selon Bourdieu, la culture sert à intégrer une certaine communauté. Vision très noire. « De toutes les techniques de conversion visant à former et à accumuler du travail symbolique, l’achat d’œuvres d’art, témoignage objectivé du « goût personnel », est celle qui se rapproche le plus… de l’accumulation, c’est-à-dire de l’incorporation des signes distinctifs et des symboles du pouvoir. »
3. Paradoxe de « la culture de masse »
L’intégration est réelle : cinéma hollywoodien, culture américanisée… mais il n’y a pas de transmission. Il n’y a plus de distance : il n’y a pas d’approfondissement à mesure que l’on réutilise un bien.
La société de consommation, il n’y a plus de transmission. Dans le bien de consommation, on cherche le même plaisir quant on « réitère » son utilisation (aller voir 7 fois un film hollywoodien). Claude Lévi-Strauss disait qu’il n’y a plus de culture, la seule culture encore existante est celle-ci, la culture de masse.
Il n’y a pas d’éducation, ni de transmission, l’intégration est immédiate. On en oublie même le mécanisme, l’homme qui a permis d’en arriver là.