PREFACE/ La mort du roi Tsongor Chers lecteurs, cette œuvre ne s’adresse pas, à priori, aux âmes sensibles, bien que L’auteur nous invite dans un somptueux palais, nous enivre de parfums et de décors qui nous laissent rêveurs et donnent une impression de douceur. Tout cela n’est qu’apparence !! car très vite, l’ambiance bascule et nous plonge dans un tout autre univers où règne la Violence, la Torture, et la Mort. Toutefois, nous sommes rapidement conquis par ce conte qui nous entraine dans un récit épique en nous immergeant au sein d’aventures dignes de la mythologie grecque, tous les ingrédients y figurent : promesse funeste, amours contrariés, dilemme, guerre et pour finir une quête initiatique .C’est ainsi que ce roman écrit en 2002, est récompensé par le prix Goncourt des lycéens. Nous sommes immédiatement séduits par l’histoire de ce roi, qui dès le début, prend une décision qui changera le destin de son royaume et celui de ses proches.
L’histoire prend racine au sein de l’Afrique antique, sortie de l’imaginaire de l’auteur, le nœud de l’intrigue se forme dès les premières pages. La description des préparatifs pour le mariage de la princesse Samilia, fille du roi Tsongor, ainsi que La personnalité et l’histoire de ce dernier, nous sont révélées dans le premier chapitre.
Père de cinq enfants, il règne sur l’immense empire de Massaba, accompagné de Katabolonga, son fidèle serviteur, il vit dans un magnifique palais où règne la richesse et le luxe. Acquises au prix d’une violence extrême, dû au rire moqueur de son père, qui ne croyait pas en lui pour gouverner son royaume. Il décida donc de bâtir le sien encore plus grand, en exterminant plusieurs peuples, afin de bâtir son propre empire. Tout bascule, lorsqu’un ami d’enfance de Samilia, Sango Kérim vient réclamer sa main la veille des noces, suite à une promesse faite plusieurs années auparavant entre les deux enfants. Le prétendant officiel Kouame, ne l’entend pas ainsi. Samilia, qui ressemble