T1 Désherbage alternatif
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Ces dernières années ont vu apparaître nombre de nouveaux équipements dits «alternatifs» destinés au désherbage mécanique ou thermique. Ces alternatives, qui visent à réduire l’usage des pesticides chimiques, ont été testées dans plusieurs communes participant à l’opération «Objectif zéro pesticide» dans l’Indre.

Nous présentons dans cette fiche divers types de matériel de désherbage alternatif et livrons l'avis des agents communaux qui ont eu l'occasion de les tester (entre 2009 et 2012). Il s'agit de guider vos choix en tenant compte de l'efficacité du matériel, de sa souplesse d'utilisation, sa facilité de mise en œuvre, ainsi que de son coût d'achat.
T2 Semis en PDM

En milieu urbain, à la jonction entre le revêtement imperméable (asphalte, béton désactivé…) du trottoir et le pied des bâtiments apparaît bien souvent un interstice où se logent des plantes sauvages non désirées.
Ces trottoirs imperméables font encore très souvent l’objet d’un désherbage chimique : dès la première pluie après le traitement, les molécules de désherbants sont lessivées et ruissellent vers des milieux humides, les contaminants durablement.

Cette technique consiste à semer un mélange de graines de plantes ornementales aux pieds des murs, là où auparavant on appliquait un désherbant chimique. L’idée est de végétaliser le pied de mur en favorisant le développement de plantes ornementales par un semis dans l’interstice (joint de dilatation) qui apparaît entre le revêtement du trottoir et le pied des bâtiments.
T3 Paillage
Lors de plantation de massifs fleuris, arbres ou arbustes, le sol peut parfois être laissé à nu. Or des végétaux non désirés colonisent très vite ces zones inoccupées, font concurrence aux jeunes plantations et obligent alors à désherber fréquemment. De plus, les fortes pluies forment une couche imperméable à la surface d‘un sol non protégé, rendant les arrosages moins efficaces. Enfin, sans protection, les plantes sont aussi