Premiere Promenade De Jean Jacques Rousseau
Jean-Jacques Rousseau est le plus éminent représentant du siècle des Lumières. C’est lui qui définie le pacte autobiographique. Il est considéré comme l’initiateur du romantisme.
Les rêveries d’un promeneur solitaire est l’une des trois autobiographies publiées à titre posthume. (Les confessions ; Rousseau juge de Jean-Jacques ; Les rêveries d’un promeneur solitaire). C’est le dernier de ses écrits. Cet écrit tient de l’autobiographie et de la philosophie. Il émet des réflexions sur l’homme et son esprit. Il présente sa vision du bonheur. Le texte étudié constitue La Première Promenade.
Comment sont liées singularité et pluralité dans ce texte ?
Nous répondrons à cette question en deux mouvements. Dans un premier temps nous étudierons la singularité de cet auteur ce qui nous permettra d’analyser dans un second temps son aspect paradoxal et pluriel.
Un auteur unique et singulier
1) Un homme qui n’écrit que pour lui : Rousseau a écrit cette autobiographie que pour lui même. Il explique cela grâce a une litote : « je n’écris mes rêveries que pour moi » (ligne 8). Il explique ainsi qu’il n’a besoin de personne. Il se présente alors comme quelqu’un d’unique, seul face aux autres. Cette solitude se retrouve également soulignée par le registre lyrique et donc la présence de la 1ère personne du singulier « Je ferai » ligne 1 « que pour moi » ligne 8. Cependant, on retrouve cette idée contredite quelques lignes plus tard. Rousseau se centre tellement sur sa propre personne qu’il en vient à affirmer que son seul ami digne de le lire n’est d’autre que « moi dans un autre âge » l. 13.
2) Il se présente comme un être stoïque (=fort, courageux) : Sa vision du bonheur relève de l’ataraxie (= calme absolu de l’âme, état où l’on ne ressent plus rien, utilisé par les moines tibétains). « Tous les efforts des hommes, toutes leurs épouvantables machines eussent été pour moi sans