I- Une famille bourgeoise. A) Les pièces rapportées.

Dans cette scène d'exposition, Mme Pernelle fait des reproches à toute la maison, mais particulièrement aux personnes qui sont la par l'alliance et non par le sang, comme Elmire, la femme d'Orgon, son fils, a qui elle reproche une mauvaise conduite face à ses enfants « vous devriez leur mettre un bon exemple aux yeux » (l.27) un comportement prodigue « vous êtes dépensière » (l.29) « vêtue ainsi qu'une princesse » (l.30), qui de plus lui servirait à plaire à d'autres hommes « quiconque à son mari veut plaire seulement, ma bru, n'a pas besoin de tant d'ajustement » (l,31-32). Elle lui dit qu'elle n'aurait pas besoin de se faire aussi jolie, si c'était juste pour son mari.
Elle réprimande aussi Cléante, le beau-frère d'Orgon, qui semble être un homme malhonnête « sans cesse vous prêchez des maximes de vivre qui par d'honnête gens ne se doivent point suivre. » (l.37-38). Même si elle dit beaucoup l'apprécier, elle dit qu'elle préférerait qu'il n'entre pas chez elle, de peur sans doute qu'il y commette un acte malhonnête.

B) Les enfants. Mme Pernelle coupe la parole à Marianne, sa petite fille, qui ne pourra que murmurer un simple « je crois... » tout au long de la scène. Cette jeune fille, délicate et réservé « vous faites la discrette » (l.22) semble se cacher, et manigancer certaines chose qui ne plaise pas à sa grand-mère « vous menez sous chape un train que je hais fort » (l.24), « il n'y a pire eau que l'eau qui dort » (l.23).
Tout au contraire, son frère, Damis, lui est un vaurien , qui ne se laisse pas faire et dit tout au ce qu'il pense tout bas. « tout l'air d'un méchant garnement » (l.19).
Mme Pernelle n'hésite pas à être méchante et aggressive avec ses petits enfants « vous êtes en sot en trois lettres » (l. 17)

C) La servante.

Au début de la scène Dorine essaye d'intervenir une fois, mais se fait couper par Mme Pernelle «si... » (l.13) qui la réprimande de suite sur