Principe de précaution
Je vais me baser principalement sur le texte de M. Bourg et de M. Papaux intitulé Des limites du principe de précaution, OGM, transhumanisme et détermination collective des fins
Pour commencer on peut déjà essayer d’établir le lien entre le principe de précaution et l’incertitude
Et à travers cela, on verra la première originalité de ce principe : la précaution est en premier lieu attachée à l’incertitude,
à savoir non seulement l’impossibilité de calculer la probabilité objective d’occurrence des dommages attendus, mais encore l’impossibilité de décrire l’ensemble des dommages qui pourraient découler de la réalisation du risque ; un défaut de connaissances qui interdit même le calcul de probabilités subjectives.
A cet égard, l’exemple des OGM semble assez pertinent.
La technique de la transgénèse devrait appeler les mesures de précaution ; Les risques en cas d’OGM : la plupart des PGM posent des problèmes de dissémination de leurs gènes, je vous donne un exemple simple : est-ce que dans un champs où l’on a cultivé du maïs transgénique existe-t-il le risque de contamination et de dégénérations d’une culture d’asperges naturelles ?
L’autre problème procède de la brevetabilité des gènes associés à la transgénèse. La pratique de la transgénèse débouche sur l’appropriation par de grandes compagnies (comme par exemple MOSANTO) du génome des plantes cultivées et de la captation d’une part croissante de l’alimentation mondiale, ce qui constitue une situation humainement inacceptable. Une autre conséquence est l’homogénéisation mondiale des plantes cultivées, et donc un appauvrissement génétique.
Tous ces problèmes posent la question de mise en œuvre du principe de précaution.
Les autres originalités
Originalités, limites et mérites du principe de précaution
La seconde originalité est que le principe de précaution nous incite à agir (trouver une solution),