Procédé utilisés par voltaire pour critiquer la guerre
guerre est totalement stupide autant sur le fond que sur la forme, Voltaire utilise un registre profondément ironique il utilise des figures d’amplification, comme des gradations, des amplifications et des accumulations et parvient à tourner en dérision les troupes en disant que « rien n’était si beau, si leste, si brillant, si bien ordonné que les deux armées », ceci instaure dès le début du texte, un climat de moquerie
Par ailleurs, outre l’ironie, Voltaire décide de mettre en avant les absurdités de la guerre. Dans un premier temps, il insiste sur les similitudes entre les deux armées, par exemple en disant que « les deux rois faisaient chanter des Te Deum ». Ensuite, il montre que les raisons du combat ne sont autres que des ripostes non fondées entre les deux clans puisque Candide arrive dans un village bulgare que « les héros abares [avaient] traité de même ». En dernier lieu, il aborde, par l’emploi d’oxymores, la stupidité des troupes qui ont à cœur des actes purement barbares : pour elles, la guerre est une boucherie certes, mais une « boucherie héroïque ».
Enfin, Voltaire veut, une fois de plus dans son œuvre, montrer les limites de l’optimisme. Ainsi, lorsqu’il décrit avec précision des villages en flammes, emplis de filles « éventrées après avoir assouvi les besoins naturels de quelques héros », de « cervelles […] répandues sur la terre » et de « bras et jambes coupés », il veut avant tout prouver que le monde dans lequel il vit est loin d’être le « meilleur des mondes possibles ». Candide, toujours convaincu par les propos de Pangloss, prend donc la décision « d’aller raisonner ailleurs des effets et des causes », ce qui, en d’autres termes, revient à dire que les optimistes, gênés par une réalité trop dure, fuient les difficultés en fermant les yeux sur celles-ci.
À travers cette peinture de la guerre, Voltaire affirme son point de vue sur l’optimisme en se cachant derrière