Introduction : Dans nos sociétés contemporaines, l’emploi est au cœur des préoccupations économiques et sociales et définie notre identité. En revanche, il est soumis à divers changements dans le temps dont les effets du progrès technique. En effet, sachant que le progrès technique au sens strict est l’ensemble des éléments qui permettent d’améliorer les méthodes de productions et d’augmenter la productivité, qu’il se manifeste par des changements de machine ou de nouvelles organisations du travail, nous pouvons nous interroger de son impact sur l’emploi. Avec l’aide du texte « Croissance et déversement d’emplois dans l’agriculture entre 1949 et 1973» d’Arnaud Parienty et Pascal Combemale, d’un tableau nous présentant la structure de l’emploi intérieur total par branche d’activité pour les années 1990, 1995, 2000 et 2005 et enfin une courbe nous informant de l’effectif moyen en millions par an, de l’emploi total par secteur pour la période 1955 à 2004, Avec l’aide du texte d’Arnaud Parienty et Pascal Combemale sur l’agriculture entre 49 et 73, du tableau présentant la structure de l’emploi total par branche d’activité entre 1990 et 2005 et d’une courbe sur l’effectif moyen de l’emploi total (en millions/an) par secteur entre 1955 et 2004, nous allons observer tout d’abord que le progrès supprime des emplois et crée donc du chômage mais à contrario qu’il peut favoriser la croissance économique ; par là même la création d’emplois et ainsi emmener des modifications au niveau sectoriel. 1ière partie : A première vue, le progrès a un effet négatif sur l’emploi puisqu’il élève la productivité du travail, réduisant ainsi le besoin de mains-d’œuvre. C’est pourquoi, dans le secteur de l’agriculture entre 1949 et 1973, la productivité horaire ayant augmenté mais la production comparativement très peu, 3.3 millions de perte d’emplois pendant cette période d’après le document deux et les documents trois et quatre confirment la baisse des effectifs jusqu’en 2005. Quand aux