Chapitre 4 : Progrès technique et emploie
INTRODUCTION :
Au fil du temps, les automates ont fait disparaître les poinçonneurs du métro, les pompistes et demain peut être les emplois de caissières, le progrès technique est principalement perçu par l’opinion publique comme une menace pour l’emploi. Mais cette perception est-elle scientifiquement fondée ?
Les économistes et en particulier Alfred Sauvy, sans « la machine et le chômage » , ont depuis longtemps montré que le progrès technique ne fait pas que détruire des emplois mais qu’il permet aussi d’en créer. La sphère de l’emploi est donc elle aussi concernée par le phénomène de destruction créatrice. Mais comment le progrès technique peut-il créer des emplois ? Et ces emplois nouveaux compensent-ils les emplois détruits ?

I. Le progrès technique modifie le volume et la structure de l’emploi. A. Le progrès technique est destructeur d’emplois à court terme.
Dans l’imaginaire populaire, la machine détruit des emplois et est présenter comme la principal responsable du chômage. Cette croyance a été reprise par certains économistes (Ricardo, Marx, Schumpeter et le dernier en date J.Rifkin dans la « fin du travail »). A court termes, le progrès technique apparait bien destructeur d’emplois pour deux raisons : * La troisième Révolution industrielle s’accompagne de « machine pensante », robot à commande numérique, ordinateur, logiciel ultra sophistiqué qui remplace totalement les travailleurs, il y a donc substitution du capital au travail (le composteur remplace le poinçonneur.)

* Le progrès technique provoque une hausse de la productivité c'est-à-dire une baisse du temps de travail nécessaire pour réaliser un produits. Il faut moins d’emploie pour réaliser le même volume de production si la durée du travail ne diminue pas.

Doc.1, page 86 : Des innovations destructrices d’emplois

1) Tout les secteurs d’activité semble à un titre ou à un autre concerner parles effets du progrès technique.