Perception et légalisation de la prostitution en Thaïlande
La prostitution en Thaïlande est un sujet à controverses. En effet c’est un métier largement répandue mais pas encore légalisé. On peut alors se demander comment ses services d’ordre sexuels se sont développés, sous quelles formes existent-ils et pour quelles raisons ne sont-ils pas légalisés ?
La prostitution en Thaïlande s’est répandue dans les années 1950-1960 avec la Guerre du Viêtnam, lorsque les militaires américains venaient en Thaïlande et plus particulièrement à Pattaya (une ville situé sur le littoral) pendant leur période de repos. Néanmoins la demande intérieure dans cette industrie du sexe est supérieure à la demande extérieure, en effet utiliser les services d’une prostituée en Thaïlande, est chose fréquente et beaucoup de thaïlandais perdent leur virginité de cette façon, cela constitue un rite initiatique pour un jeune et fréquenter les bordels, une forme de socialisation. On considère par ailleurs que les hommes ont un appétit sexuel plus important ce qui est reconnu par la société siamoise comme un besoin physiologique basique et instinctif.
Il existe plusieurs formes de prostitution : les bars, les gogos, les maisons closes, les body massages ou les karaokés. Dans les bars, la majorité des filles travaillent à leur compte en ce qui concerne les services d’ordre sexuels. Elles doivent cependant rester chaque soir jusqu'à la fermeture et ont pour objectif de faire consommer un maximum de personnes, ce sont des employés du bar. Si un client veut par la suite passer la nuit avec elle avant la fermeture du bar, il doit payer ce qui s’appelle un « bar fine » c’est une compensation donnée au propriétaire du bar, pour le manque à gagner qu'il aura, avec la disparition momentanée de son "employée". Le prix que fixe ensuite la prostituée pour ses services dépend de ses envies par rapport au client. Quant aux « gogos bars » pour pouvoir y entrer, il faut impérativement consommer, ceux-ci