Le monde du travail ne s’avère pas être un long fleuve tranquille. Les différents environnements de travail sont souvent confrontés à des difficultés de toutes sortes qu’il faille solutionner, autant pour le bien-être des employés que pour celui de l’entreprise elle-même. Le travail a beaucoup changé : exigences élevées, tâches multiples, charge de travail croissante, échéances contraignantes, horaire atypique et rythme de travail effréné. Ainsi, pour affronter les responsabilités et obligations qui incombent aux familles d’aujourd’hui, les salariés ont davantage besoin de temps de qualité. Également, plusieurs facteurs mécaniques, lorsqu’ils ne sont pas gérés adéquatement, peuvent entraîner des troubles musculosquelettiques. Ces troubles génèrent leurs lots de problèmes et de conséquences non-négligeables dans un environnement de travail aussi difficile qu’un abattoir. Le présent travail aura donc pour objectif d’analyser le cas particulier de l’abattoir en regard des problématiques psychosociales que nous avons préalablement ciblées, soient la conciliation travail-famille et les troubles musculosquelettiques.

Problématiques

Tous les environnements de travail sont susceptibles d’engendrer divers problématiques de psychologie du travail. Dans le cas fictif de l’abattoir POQ, on peut dénombrer un grand nombre de problèmes, parmi ceux-ci, on retrouve spécialement les TMS (troubles musculo-squelettiques) et la conciliation travail/vie personnelle. Ce sont deux problématiques importantes qui ont un impact considérable sur la motivation et la qualité de travail des employés. Les employés sont parfois confrontés à des situations difficiles les obligeant à prendre des décisions soit en ce qui concerne leurs méthodes de travail ou leur vie personnelle. Certains décideront de privilégier leur vie privée et d’autres le travail. Par-dessus tout, on doit prendre en considération que peu importe leurs décisions, les employés ont droit à un environnement de travail