Psychopathologie
Traumatismes psychiques
La psychanalyse a pour principe fondamental de rendre intelligible ce qui était resté caché à la conscience du patient, les représentations et affects refoulés qui reviennent de manière répétitive sous forme de symptômes. Freud fait la distinction entre une manière d'enseigner dite « génétique », cad qu'il cherche à convaincre et persuader le lecteur en l'entraînant dans ses propres investigations ; l'accent est mis sur le devenir et la genèse du savoir, et une autre dite « dogmatique », où le chercheur expose ses conclusions, ses théories en regard de ses présupposés concerant l'objet d'étude, il procède par déduction (cf. Cas de paranoïa chronique). Freud instaure la réalité psychique comme supplantant la réalité matérielle. Cependant, la réalité du traumatisme n'apparaît qu'après la Première guerre mondiale.
En chirurgie, un trauma est un choc provoquant une blessure grave et remettant en cause l'organisation de l'organisme de façon durable. Pour la médecine, c'est l'intervention d'un agent strictement extérieur au sujet et capable de bouleversements importants dans les tissus et les organes. Concernant les traumas psychologiques, il s'agit d'événements qui, pour un sujet, ont une très forte portée émotionnelle et qui, puisque le sujet n'a pas su y répondre adéquatement sur le champ ; dans tous les cas, un trauma entraîne des troubles psychiques et/ou somatiques. Le traumatisme dans sa définition générale est à la fois le choc lui même et ses conséquences (acte + effets).
Le traumatisme possède différentes significations tout au long des travaux de Freud. Il existe plusieurs période : la réalité du traumatisme, la causalité psychique, les 1ères névroses de guerre, au delà du principe de plaisir, et la 2nde théorie de l'angoisse.
Dans tous les cas, le symptôme est important pour Freud : c'est la partie immergée de l'iceberg., ce que le sujet a encore trouvé de mieux pour composer avec son angoisse. C'est le