Quand le virtuel enrichie le reel
Du 29 mai au 7 juin, dans le cadre de la fete numérique parisienne Futur en Seine, le public a pu expérimenter différents prototypes de "réalité augmentée", une famille de techniques qui a le vent en poupe.
Le principe : intégrer à la perception naturelle des éléments fictifs, texte ou image en 3D, pour apporter des informations invisibles autrement. Si ce système n'est pas nouveau - la réalité augmentée a été conçue il y a une vingtaine d'années et utilisée dans le cadre militaire pour le pilotage des avions -, il prend une place de plus en plus importante dans notre environnement quotidien. «Deux éléments font que ce systeme peut désormais se diffuser au sein du grand public, estime en effet Stéphane Natkin, directeur de l'École nationale du jeu et des médias interactifs numériques (ENJMIN). Il s'agit, d'une part, du déploiement des technologies sans fil et, d'autre part, des systèmes de téléphonie mobile. Ainsi, lorsque votre Iphone vous renseigne sur les rues ou les monuments, il s'agit de réalité augmentée. »
Pour être mis en oeuvre, ce système a besoin de flux d'informations réels et virtuels En général, il faut un capteur pouvant enregistrer le réel et un projecteur pour renvoyer celui ci augmenté d'éléments visuels. Le traitement par ordinateur doit prendre en compte la perspective ou gérer la collision entre objets virtuels et réels. Il y a des variantes à ce dispositif en fonction de la finalité recherchée. Les données sont stockées dans un logiciel ou proviennent d'internet par le biais de requêtes envoyées depuis un terminal mobile. Pour Gilles Simon, du centre de recherche Inria Nancy, plusieurs grands types d'applications se dégagent « Il y a le divertissement avec les jeux, les aides visuelles dans le cadre médical, la géolocalisation et, enfin, l'art numérique »
DES JEUX PAS SI VIRTUELS QUE ÇA
Il faut dire que le