Quelle Belle Unanimit Pour Ce Conte
Certains y ont vu la magie du conte, d’autres un poème, par la concision comme dans l’exercice du haïku, art que pratique Yuko, le héros qui contre l’avis de son père prêtre choisit sa voie : devenir poète Yuko part retrouver un maître de cet art et tous deux partagent l’amour pour une belle femme disparue dans la neige.
Neige comme la pureté du blanc, le côté un peu naïf, voire décalé de ce court récit nous détourne de la vraie vie à moins que ce ne soit cela la vraie vie. Les seules remarques restrictives, de rejet au départ ont montré en effet le décalage entre l’actualité du moment guère réjouissante et la beauté de ce texte enchanteur ou l’art de se fondre dans la fluidité des mots, comme un voyage en barque ; Nous sommes tous des grands enfants, nous aimons les contes, avec un héros, un méchant , une victime, Comment en si peu de mots , peut-on faire passer tant d’émotion, La blancheur est-elle absence de couleur ou synthèse de toutes les couleurs, est-elle en nous ou à l’extérieur , ces questions ont soulevé pas mal de débats. Y a t-il une philosophie dans ce conte ? La couleur est en nous comme le souffle de la lumière ?
Et comme nous sommes de grands enfants, nous y trouvâmes matière à rire comme des potaches sur des images inexpliquées tels « le sexe en forme d’artichaut » , nous formulons le vœu que le lecteur qui lira ses lignes nous éclaire sur le sens à donner à cette expression.
Certains d’entre nous ont relevé cette comparaison entre l’art de l’écriture poétique et l’art du funambule . oui l’auteur sait bien manier cet art pour notre plus grand plaisir .
« En vérité, le poète, le vrai poète, possède l’art du funambule.