Rousseau livre
I – Un aveu difficile à faire I – Un aveu difficile à faire
1) Lexique employé
Fessée : « punition des enfants » l ; 397
« menace d’un châtiment » l ; 399
« châtiment » l.402, 422, 429
« correction » l. 413
« traitement » l. 405
« récidive », « seconde fois » l. 418 et l. 421
L’auteur cherche à rendre vague, à rendre flou le mot : « fessée »en utilisant des euphémismes.
« je me conservais pur de toute souillure » l. 437. Il veut dire par cette périphrase qu’il est resté vierge. Il n’aborde jamais le sexe par des termes directs.
« mon imagination me les rappelait sans cesse » l. 441. Il évoque ici un fantasme qu’il conservera en permanence.
Des choses telles que les motifs de la punition, le moment de la fessée ne sont pas vraiment évoqués, ce sont des ellipses.
2) Le voca du corps peu présent
Seule la main de Mlle Lambercier est mentionnée alors que l’extrait est très physique : « la main d’une fille… » l. 430.
Il fait allusion à des besoins du corps : « mes désirs » l. 408, « mes sens furent allumés »…Il évoque sa sexualité du feu : « allumés », « feu », ardents », « brûlants ». Ce qui est concerné passe par l’imagination et le regard.
3) Un récit mené avec embarras
Il y a une gradation de termes : « effrayante, terrible, bizarre ». Il tourne au sujet sans l’évoquer explicitement. Il montre que son style n’est pas limpide. Il utilise beaucoup de coordinations qui rendent les phrases saccadées. Il fait également des répétitions : « même » (5 fois). Ceci traduit son hésitation à en parler. L’aveu est ralenti par ce style : « J’ai fait le premier pas et le plus pénible dans le labyrinthe obscur et fangeux de mes confessions »
II – Une expérience décisive II - Une expérience décisive
1) Bossey ou le paradis
Il y a une rupture entre deux époques. Alors qu’au début on a le passé simple, l’imparfait, dans le dernier paragraphe qui sert de bilan on a le présent.
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