Quelle est la fonction principale de la littérature
Mais chacun s’évade à sa façon. N’importe quand et n’importe où, du moins il suit le cadre spatio-temporel de l’histoire. Rare sont les livres où il n’y a pas de cadre spatio-temporel. D’une place de village à une région paradisiaque, qu’on le veuille ou non, on voyage quand on lit. D’autant plus si ce lieu est fantastique ou fantaisiste. Le cadre de l’histoire est libre : en effet, on peut librement s’imaginer un lieu ou plusieurs lieux bien qu’ils soient « axés » au courant de l’histoire. Le lecteur peut donc s’imaginer ce qu’il lui plait comme dans Candide où les lieux s’enchainent. On a aussi la liberté d’imaginé le « temps » de l’histoire ; dans le Père Goriot de Balzac, l’action se déroule en 1819. On peut donc imaginer à partir de cette date, les vêtements, les habitudes des gens et bien sur les lieux avec les décors et l’atmosphère de cette époque. Mais si nous pouvons voyager au cours de nos lectures, c’est bien grâce aux personnages. En effet, la rêverie dépend aussi des personnages. Leur physique, leur point de vue, leur caractère… Notre rêve est influencé par les personnages. On se compare sans cesse à des personnes dans la vie courante, même en lisant. On va s’identifier ou se comparer vis-à-vis des personnages sur notre situation financière, sur le regard du monde… Le lecteur choisit d’ailleurs lui-même si il veut s’identifier ou non sachant que l’identification lui fera