Quelles sont les théories monétaires dominantes aujourd’hui ?

Le problème de l’identification et de l’argumentation des théories monétaires dominantes d’aujourd’hui représente l’intérêt public, car la vie économique et sociale d’un peuple dépend directement de l’affiliation de l’état à une de ces théories. Ainsi, pour pouvoir traiter ce thème, on va déceler dans un premier temps la nature des théories monétaires dérivées de l’école classique. Conséquemment, dans un deuxième temps on va repérer le fondement de la théorie keynésienne et ses courants dominants aujourd’hui.
I. Les théories monétaires dérivées de l’école classique
Une théorie ancienne qui a joué un rôle très important dans le développement de l’analyse économique d’aujourd’hui, c’est la théorie quantitative de la monnaie.
I.A La théorie quantitative de la monnaie La théorie quantitative de la monnaie représente une théorie économique qui se base sur la relation entre le niveau général des prix et la quantité de monnaie qui circule. Cette théorie a eu plusieurs auteurs dans des différents pays. Les origines et les formulations de cette théorie sont attribuées à David Ricardo et Jean Bodin.
Les classiques ont conçu en 1897 une équation qui permet de montrer que la théorie quantitative se base sur la conservation de la quantité totale de monnaie échangée pendant les opérations effectuées. Elle repose sur le produit entre la production d'une économie pendant une période donnée (Y) et le niveau des prix (P), qui est égale au produit entre la quantité de monnaie en circulation dans une économie pendant cette même période (M) et la vitesse de circulation de la monnaie(V).
M*V=P*Y
Les variables Y et P représentent des vecteurs. Les éléments M et V seront considéré aussi comme des vecteurs, parce qu’il y a plusieurs type de monnaie (pièces, chèques, billet, titres etc.) qui ont des vitesses de circulation différentes ou on peut utiliser la méthode du Fisher et nous limiter juste à deux types de